Hélène Le Scoëzec, artiste peintre français, présente ses peintures à l'huile, ses portraits de femmes...
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Date de mise à jour : 17/11/2014
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Qui suis je ?
Origines

Je m’appelle Hélène Le Scoëzec. Je suis née le 14 Septembre 1958 à Rochefort sur mer en Charente Maritime d’une famille pieds-noirs d’origines diverses. Je suis un mélange d’un peu de breton, d’un peu de vendéen et de beaucoup d’espagnol.

Mon grand-père


J’ai grandi auprès d’un grand père qui entre autres loisirs s’adonnait à la peinture à l’huile. Il peignait essentiellement des paysages inspirés de cartes postales et de quelques touches d’impressionnisme. Il avait installé son atelier au fond de son jardin et je passais des heures à le regarder fabriquer ses couleurs, disposer ses aplats de peinture sur les toiles qu’il fabriquait lui-même en tendant des morceaux de coton sur des cadres en bois. Il les recouvrait ensuite d’enduit pour rigidifier les tissus sur lesquels il appliquait une couche de peinture blanche pour masquer les imperfections du coton.

Il peignait souvent sur commande, pour un fils, un cousin, des petits-enfants demandeurs de son art. Il fabriquait également tous ses encadrements. J’ai gardé précieusement un petit tableau arabe tout de bois sculpté avec un verset du coran.
C’était un grand rêveur, mon grand-père, un monsieur très digne, avec son béret sur la tête pour faire pousser ses fleurs ou ses légumes ou pour tenir son pinceau et son feutre noir pour aller à la messe le dimanche. Je le revois avec son éternel sourire et sa gentillesse.

A tatons...


Si je parle de lui, aujourd’hui, c’est que je crois qu’il m’a donné cette envie de créer, d’imaginer, de me projeter vers d’autres horizons.
J’ai toujours aimé dessiner, surtout des visages, presque exclusivement des visages. Toute petite déjà, je choisissais des modèles dans des catalogues ou des revues pour enfants, et je dessinais des jeunes filles à qui j’inventais des histoires, à qui je donnais un âge, une nationalité, un prénom bien sûr et je m’évadais déjà dans des vies imaginaires. Adolescente, c’étaient les pops stars des années 70 que je couchais sur le papier, que je barbouillais de couleurs en me saoulant de leur musique pendant que je leur donnais une image. A 20 ans, j’ai pris quelques cours de dessin dans une maison de quartier avec pour professeur le peintre espagnol rennais Mariano Otero. Et puis ensuite, plus rien pendant près de 25 ans. J’ai continué à dessiner pour mes filles qui voulaient leurs idoles sur les murs de leurs chambres, et comme je suis enseignante en école maternelle, j’ai souvent animé des ateliers d’art en initiant des enfants à la découverte d’un peintre.

Vers la lumière

Il y a 4 ans, mes filles et l’homme qui partage ma vie m’ont offert pour mon anniversaire une palette de peinture à l’huile. Et c’est ainsi que j’ai commencé à peindre, sans apprendre, en fonction de mes envies, de mes états d’âme, sans d’autre prétention que celle de créer des regards car j’ai toujours été fascinée par les regards.

Je peins vite, car j’aime voir naître rapidement une histoire. Je ne me corrige pas, à tort sans doute mais je ne sais pas le faire et cela ne m’intéresse pas. Il faut que ça me plaise tout de suite ou bien cela ne me plaira jamais. Je suis assez rebelle et je n’aime pas la critique. Je n’ai aucune technique. J’invente, je crée, je superpose les matières et les couleurs. J’aime la lumière artificielle. Je peins beaucoup en hiver. J’aime fabriquer des séries car pour chacune d’elles, j’ai une histoire à dire, à écrire ou à chanter.

Mes séries


J’ai choisi de peindre comme première expérience toute une série de portraits de femmes d’ailleurs que j’ai choisies au hasard de rencontres sur des calendriers ou des cartes postales. J’ai eu envie d’écrire pour chacune d’elle une histoire imaginaire et c’est ainsi que j’ai crée un petit recueil d’impressions. Ces tableaux, j’ai pu les exposer à plusieurs reprises d’abord dans une librairie, puis dans deux bibliothèques-médiathéques.

Ensuite, je me suis intéressée au peintre mexicain surréaliste Frida Kahlo dont l’histoire bouleversante de femme blessée dans sa chair et dans son âme m’a fascinée et je l’ai interprétée au pinceau comme l’actrice Salma Hayek l’a fait au cinéma de manière époustouflante dans le film de Judie Taymor « Frida ».
Puis j’ai peint des visages en monochrome, en fluidifiant mes huiles pour qu’elles ressemblent à de l’aquarelle.

Un peu plus tard, j’ai commencé à m’intéresser à la danse et j’ai représenté quelques couples de danseurs. Les hommes ont disparu de mes toiles pour n’être plus que des ombres, une main, un regard toujours au service de la femme. Je ne suis pourtant pas féministe. D’ailleurs, l’une des toiles qui a le plus de succès, c’est le portrait d’un homme du Pakistan que j’ai rehaussé de tissus brodés et de bijoux. Il fait partie d’une autre de mes séries consacrées à des portraits avec des rajouts de matériaux divers. Mais, c’est vrai que je préfère représenter des femmes. Je communique avec elles, elles sont mon propre reflet, mon miroir et mes envies.

L’avantage de peindre des séries, c’est que ça ne se termine jamais .Je peux à l’infini compléter, reprendre, reproduire, développer tous ces thèmes choisis, les oublier un temps…comme dernièrement…et les revivre comme maintenant grâce à ce cadeau magnifique que m’ont fait les personnes que j’aime, ce site pour que l’on me connaisse mais pour m’aider à me connaître aussi. Merci.